Rapport sur la biométrie en matière électorale : enjeux et perspectives

Rapport sur les pratiques utiles et les perspectives opérationnelles de la biométrie en matière électorale.

Rapport sur la biométrie

Les 6 et 7 décembre 2012 à Libreville au Gabon, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a organisé un Séminaire sur la biométrie en matière électorale en marge de l’Assemblée générale du Réseau des compétences électorales francophones (RECEF).

La tenue de ce séminaire a été rendue possible, notamment par le soutien de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) du Gabon et par l’apport d’experts électoraux du Centre européen d’appui aux processus électoraux (ECES) et de l’École de formation électorale en Afrique centrale (EFEAC).

Plus d’une trentaine de participants ont pris part à ce séminaire, dont dix représentants d’organismes de gestion des élections membres du RECEF. Le séminaire était divisé en six sessions de discussion :

  1. Biométrie : concepts et mise en œuvre dans le cadre du cycle électoral
  2. Choix technologiques appropriés
  3. Coûts et financement du projet de biométrisation
  4. Réalisation d’activités conjointes de développement des capacités et appui opérationnel aux parties prenantes du processus électoral par le RECEF, l’EFEAC et l’ECES
  5. Management du projet de biométrisation
  6. Développement des capacités des OGE et protection des droits des électeurs

Le rapport issu de ce séminaire, La biométrie en matière électorale : enjeux et perspectives, reprend l’ensemble des thèmes abordés et il les présente en trois chapitres :

  1. Le déroulement des travaux du séminaire
  2. Les enseignements tirés du séminaire
  3. Les pratiques utiles en biométrie électorale

À la fin du séminaire, les participants ont présenté la Déclaration de Libreville qui résume les principales conclusions tirées de cet événement. Ce séminaire a notamment permis de tirer un certain nombre d’enseignements :

  1. La biométrie en matière électorale n’est pas l’unique solution pour répondre aux défis liés à l’organisation d’élections.
  2. La biométrisation des processus électoraux apparaît néanmoins comme un phénomène essentiel en Afrique, en dépit de son coût.
  3. La mise en œuvre de la biométrie dans le domaine électoral ne prend pas suffisamment en compte les spécificités nationales.

Sur cette base, les participants font les recommandations suivantes :

  1. La mise en œuvre de la biométrie en matière électorale doit aller de concert avec la protection des données à caractère personnel.
  2. Il est recommandé que le processus de biométrisation soit pris en charge par le budget national des élections et qu’il soit administré par les organismes de gestion des élections, tout en ayant le soutien d’organisations régionales et internationales.
  3. Les acteurs engagés dans un processus de biométrisation doivent rechercher à renforcer la confiance de tous les acteurs envers le processus électoral, seul véritable gage d’élections apaisées.

Consulter la revue de presse de cet événement.

Dernière mise à jour : 27 juin 2016